Le microbiote est au cœur de ma pratique

Microbiote

Chaque mois, la science du microbiote avance, et les résultats sont là : formidables. Je vous propose un accompagnement qui tient compte des dernières évolutions scientifiques en matière de nutrition santé et modulation du microbiote, pour obtenir des effets sur la santé, l’humeur, la régulation du poids et agir en prévention sur le long terme.

Nous sommes composés à 90% de bactéries (étonnant non ?! 🙂 ) : elles sont environ 100 000 milliards, qui pèsent 1 à 2 kg, et on en a 10 fois plus que de cellules ! Nous sommes « l’hôte » de ces petits habitants, organisés en communautés et surtout concentrés dans le côlon : c’est ce qu’on appelle flore intestinale ou, en version plus tendance,  « microbiote », mot qui vient du grec et qui signifie « petite vie »,  trés parlant non ? Chacun compte environ 160  à 200 espèces différentes  (1/3 sont communes à tous, 2/3 sont « perso »), dont une vingtaine en charge des fonctions essentielles de l’organisme (notre usine métabolique). Ce microbiote est un organe à part entière, mobile, sur lequel les scientifiques ont très récemment fait d’énormes avancées. Son action métabolique est aussi importante que celle du foie…

Dans la flore intestinale il y a les « bonnes bactéries » (PRObiotiques), qui mettent en commun leur savoir-faire pour assurer des rôles et fonctions santé bien précis, si elles sont nourries des aliments qu’elles affectionnent (les PREbiotiques). Mais on peut également y trouver de « mauvaises bactéries », agressives, qui peuvent prendre la place des bonnes bactéries et nous mener la vie dure (infections chroniques, inflammation, fatigue, troubles divers, dysrégulation du poids, etc…), ainsi que des champignons, des levures et des virus.

Profils de microbiote

Quand il y a déséquilibre, on parle de « dysbiose » (bactéries amies peu nombreuses, prédominance de squatteurs mal intentionnés…). La dysbiose est inflammatoire et peut créer des brèches dans la paroi intestinale, qui laisse alors passer les « envahisseurs », avec un impact sur l’assimilation, l’immunité, et la santé, on parle « d’hyperperméabilité ». Le lien est aujourd’hui bien établi entre microbiote déséquilibré et obésité, dépression, autisme, allergies, la plupart des pathologies digestives et troubles « à distance » (ostéoarticulaires, problèmes de peau,…)

Rôles du microbiote
Les rôles du microbiote

Une alimentation diversifiée apporte des bactéries PRObiotiques et des fibres PREbiotiques

Les probiotiques : il s’agit des bactéries et levures vivantes qui constituent notre flore intestinale ou « microbiote ». Elles participent aux fonctions digestives et à l’immunité.

Bonne nouvelle, on en trouve dans l’alimentation !! …les yaourts, laits fermentés (lait Ribot, kéfir de lait, lait caillé, lassi), fromages frais ou à base de lait cru, légumes crus ou jus lactofermentés (choucroute fraîche, kvas de betterave, kimchi), les condiments artisanaux (cornichons, câpres, olives, pickles, achards, anchois, miso, shoyou, tamari, tempeh, nuoc-mâm, sauce worcestershire), kéfir de fruits, kombucha, pain au levain, levure de bière, vinaigre de cidre de pomme… Ils existent également sous forme de compléments alimentaires, plus concentrés (selon souches et doses, sur prescription de votre diététicienne).

Les prébiotiques  : un microbiote s’enrichit et se diversifie si on apporte à ses bactéries la nourriture qu’elles préfèrent, à savoir les aliments à effets prébiotiques ! Un prébiotique est la partie non digestible de notre alimentation, qui est fermentée par les bactéries pour se multiplier (amidons résistants, fructanes, béta-glucane, les fibres et polyphénols).

On les trouve dans aliments riches en super fibres de type « fructanes » (inuline) : ail, artichaut, asperge, banane, betterave, chicorée (salade), châtaigne, endive, échalote, edamame (soja frais), oignon, poireau, salsifi, tomate, topinambour, herbes et épices, les céréales complètes (seigle, avoine, blé, froment, orge) ; ou fibres de type « amidons résistants » des féculents cuits et refroidis : les lentilles, haricots rouges, pois chiches, pommes de terre, les fruits oléagineux, les pommes de terre ; ou encore « beta-glucanes »comme les flocons d’avoine,..

Attention aux régimes « sans » (sans gluten, sans protéines de lait, sans Fodmaps, etc…), s’ils apportent un soulagement, celui-ci est temporaire. Les troubles peuvent réapparaitre sous quelques semaines, voir plusieurs mois, car le problème à la base du déséquilibre n’a été ni identifié ni pris en charge. Il est important de compenser toute éviction alimentaire par un apport équivalent en nutriments, et dans ce cadre je vous accompagne. Lors d’un régime d’épargne digestive pauvre en Fodmaps par exemple, il est impératif de réintégrer rapidement les fibres de type fermentescibles qui seules vont pouvoir enrichir et diversifier votre microbiote sur le long terme. Sans microbiote sain et équilibré, il ne sera pas possible d’améliorer un syndrome de l’intestin irritable ou des troubles fonctionnels intestinaux et peu à peu une fragilité immunitaire va s’installer.

Connaître son microbiote, c’est possible ?

Connaitre son microbiote

Auparavant dévolu à la recherche, le séquençage de microbiote est depuis peu en France à la portée de tous à un prix abordable (moins cher que le dernier smartphone en tout cas !).

“Pour Michaël le microbiote est devenu une passion, je l’ai accompagné pour découvrir les probiotiques naturels de type légumes fermentés ou le Kéfir maison. Il n’a pas eu besoin de séquençer son microbiote car tout simplement il a vite retrouvé un bien-être digestif après des années d’inconfort. Il le fera un jour, c’est certain, par curiosité, pour aller plus au fond des choses car çà lui tient à cœur”.

“Pour Sophie, la composition de son microbiote a apporté des réponses à ce que nous cherchions, et nous avons pu affiner les directions prises pour gérer l’insulinorésistance qui provoquait une résistance à la perte de poids.  Nous avons orienté l’alimentation pour développer les bactéries bénéfiques et diminuer les familles trop importantes qui devenaient pathogènes. C’est un travail de long terme, qui accompagne un changement durable au niveau de l’alimentation, mais aussi la remise en mouvement, ou encore le choix des produits dans les magasins !”

Côté pratique, rien de compliqué : je me tiens à votre disposition pour étudier quel type de bilan est approprié, et vous accompagne pour son analyse et la mise en place des ajustements associés.

COVID-19

Aujourd’hui l’actualité nous conduit à nous préoccuper en urgence de notre microbiote : plus il sera riche et diversifié, plus il sera à même de résister à un envahisseur très agressif de type coronavirus ou toute autre infection virale. Un microbiote riche et sain compte environ 1 à 2 millions de gènes et donc autant de possibilités de fonctions dans le corps. Un microbiote pauvre ne compte plus que 500 000 à 600 000 gènes et de nombreuses fonctions ne sont plus remplies, il est alors difficile d’être en bonne santé. Notre seule arme, améliorer notre premier système de défense !