Ce phénomène a fait l’objet de 22 études, où les personnes mangeait plus ou moins vite les mêmes repas et leur faim était évaluée quelques heures après le repas, ainsi que la quantité mangée. Sur l’ensemble des études, la prise alimentaire des personnes mangeant moins vite était plus faible que celle des sujets mangeant plus vite.
Plusieurs explications : un impact sur les concentrations de plusieurs hormones de satiété, une vidange gastrique plus lente, une exposition sensorielle aux aliments plus longue ou encore une augmentation du travail de mastication.
En conclusion, diminuer la vitesse à laquelle on mange, stratégie déjà mise en œuvre dans certaines interventions cliniques et préconisée dans les recommandations de santé publique, serait donc terriblement efficace pour maintenir son poids stable ou maigrir.
Une astuce : poser sa fourchette toutes les 3 bouchées. Et vous, c’est quoi notre astuce ??